On pourra toujours lui trouver des parentés, car le monde des références est difficile à écarter quand il faut regarder.
Un amateur de la peinture de Baltasar écrivait à propos de son art : « Il interroge Cézanne, il remonte à Poussin, leur pose ses questions de peinture, leur demande comment faire tenir ensemble des formes et des couleurs, pour que cela fasse un tableau, un tableau qui vive, non pas un tableau-objet, mais un tableau-organisme, une structure vivante, complexe, d’angles et d'arabesques, de traits fondus dans la matière, de plans qui s'imbriquent en d’étranges profondeurs, sans ligne de fuite, de couleurs qui composent des harmonies originales, tendres ou stridentes, solaires ou nocturnes. » Et il concluait, en mesurant toute la difficulté qui s’attache « aux enfants prodiges dont on fait les singes savants », sur cette source de l'innocence qu'il voyait en Baltasar, fruit d’une rupture, d'une expérience du vertige, conquise en ayant fait table rase de toutes les prétentions.
Baltasar a participé à sa première exposition collective à l'âge de 15 ans, au Centre culturel de Châteauvallon.
Après avoir vécu à Paris, il s'est installé en Bourgogne, au cœur du Morvan, au milieu des forêts et des étangs, pour y trouver les meilleures conditions d'une vie saine, nécessaire au travail, et le recueillement indispensable pour approfondir les arcanes de son Art. Il se rend régulièrement à Vézelay où la Basilique l’invite à une méditation toujours plus sereine.